Robert recto
Robert verso

Flaschen


Biberon Robert

ROBERT recto Rüdiger
Recto-Seite 

Ab 1869 begann  der aus Dijon stammende Edouard ROBERT (1839-1897) seine am 22.9.1869 zum Patent angemeldete Babyflasche zu vermarkten, erst in Dijon, ab 1880 in Paris.

 

Aufwändig auf beiden Seiten mit Werbung versehener "Biberon Robert".

 - recto eine Reklame  PARIS 1873, "HONNEUR A ROBERT" umrandet von "EXPOSITION UNIVERSELLE"

- verso eine Reklame MARSEILLE 1874, "ROBERT (in einem Kreuz), umrandet von "SOCIETE PROTECTRICE L'ENFANCE"

 

Alles Werben half nichts. Ärzte und Kinder-krankenschwestern forderten immer lauter ein Verbot des "biberon long tube selon Robert" da er mit dem Konzept einer keimfreien Milch, wie es seit PASTEUR allgemeines Wissensgut war, nicht vereinbar war. Ab 1891 bekam der "Robert" heftigen Gegenwind von der Académie de médecine - 1910 wurde sein Vertrieb in Frankreich per Gesetz untersagt.

 

Nicht aber der Gebrauch! Und dass noch 1922 Flaschen mit langem Schlauch verkauft (!) wurden, lesen wir bei Dr. REHM in seiner "Nouvelle Encyclopédie":

"Nous ne nous attardons pas à décrire tous les systèmes connus qui sont maintenant abandonnés. Il n'existe aujourd'hui qu'un seul système; celui que nous allons décrire. Tous les autres sont absolument à rejeter, car ils sont néfastes et défendus, non seulement par les hygiénistes, par les règlements administratifs, mais encore par une loi. Il est extraordinaire de voir que malgré les conseils, les raisonnements et le interdictions, on puisse encore trouver chez certains pharmaciens, chez des drogistes et même dans des bazars, des biberons à long tube, véritables instruments de mort où l'on voit les malheureux enfants tirer de toutes leurs forces, à tout instant de leur réveil. Leur persistance ne s'explique que par la stupidité et surtout la paresse des nourrices qui trouvent bien commode de poser le biberon dans le lit ou dans la voiture, sans avoir la peine de le tenir à la main. Ces appareils sont absolument impossibles à nettoyer comme il faut, ils favorisent l'irrégularité des heures de têtées, on les oublie à côté de l'enfant qui s'épuise à aspirer l'air d'un flacon vide".

Kein gutes Haar liess der Doktor an den Syphonflaschen, nur einfache Flaschen mit Graduierung liess er zu, die man im Soxhlet-Topf sterilisieren konnte...

 

 

 

Mein Dank geht nach Hamburg an Herrn Rüdiger, dessen Grosszügigkeit ich dieses interessante Exponat verdanke. Niemand sollte versäumen, seine sowohl vom Inhalt als auch von der Aesthetik her äusserst ansprechende homepage "Blauer Heinrich" zu besuchen. Link 

https://blauerheinrich.jimdo.com