Anesthésie


Perfusion isotonique

Kleininfusion
Kleininfusion
Kleininfusion
 

 

Cette ampoule est issue de la poche d'obstétrique de 1923 de Paul HETTO, médecin établi à Diekirch,,

 

Cette ampoule à perfusion de 23 cm de long des "Laboratoires Clin" contient avec 125 ml de solution saline. Notez la "queue de cochon" classique pour suspendre l'ampoule. Tout comme les transfusions sanguines étaient utilisées avec parcimonie dans le passé, il en était de même pour les solutions salines physiologiques. Si de telles quantités homéopathiques ont eu un effet positif, j'ose en douter.

 

 

Laboratoires CLIN
"Vers 1880, Louis Ferdinand COMAR, né en 1832 à Gisors, pharmacien rue de Cléry, puis rue Saint Bernard à Paris, décide de prendre à son compte la fabrication de formules pharmaceutiques spécialisées qu’il mettait au point ou qu’il exploitait pour le compte d’autres pharmaciens, souvent provinciaux. Afin d’enraciner dans une structure juridique et financière solide son développement, il constitue, le 21 août 1887, la Société « COMAR et Cie », société en commandite dont le siège est à Paris, rue Saint Claude. Louis Ferdinand COMAR, « Pharmacien de 1ère classe », en est le gérant. A cette date Louis Ferdinand et ses deux fils, Charles et Léon, tous deux pharmaciens, ont déjà pris en main la destinée des Laboratoires CLIN. Ces derniers, fondés en 1864 par le docteur Ernest Marie CLIN, ancien interne des Hôpitaux de Paris et pharmacien, lauréat de la Faculté et membre de l’Académie de Médecine, sont désormais intégrés à la nouvelle société. Le succès est tel que des déménagements successifs sont nécessaires dans des locaux convenablement aménagés et construits, en dernier lieu 20 rue des Fossés Saint Jacques dans le Vème arrondissement. C’est d’ailleurs là que s’installeront en 1972 les laboratoires MIDY après leur fusion avec CLIN-BYLA* et, plus tard, en 1985, les directions opérationnelles de SANOFI.
La grande originalité de Louis Ferdinand COMAR est d’affermir, par des liens juridiques étroits, les travaux des pharmaciens exploitants et les «apporteurs» de formules comme AUBERGIER, LAVILLE, LAROCHE, NOURRY et CLIN. En plus des laboratoires de Paris, voués à la préparation des produits stérilisés pour injections, des colloïdes et des médicaments galéniques, trois usines assurent la production: celle d’Issy-Les-Moulineaux, où sont effectuées les préparations à base d’alcool, les sirops et les vins médicamenteux comme le Quina Laroche, un des rares remèdes disponibles à l’époque contre le paludisme, les élixirs NOURRY ou DERET, celle de Clermont-Ferrand, destinée aux produits à base de lactucarium AUBERGIER, et celle de Sceaux, occupée exclusivement à la préparation des arsénobenzènes.
Le Catalogue des Laboratoires CLIN - société d’exploitation de «COMAR et Cie» - se compose alors de sirops contre la toux, d’élixirs reconstituants, de préparations antirhumatismales, de préparation à base de colchique «anti-goutte», de métaux «colloïdaux» (Electrargol), d’ampoules hypodermiques de divers principes actifs chimiques. Dans le même temps, l’action thérapeutique des glandes endocrines et exocrines est précisée. Les préparations à base de muqueuses gastriques et intestinales, les sucs de viande, les poudres d’organe entrent dans la thérapeutique. Leurs fabrications mettent en œuvre des procédés délicats d’extraction et de stabilisation, cyrodessication en particulier, et la disposition des ateliers, rue des Fossés Saint Jacques, ainsi que la dispersion et la petitesse des usines, s’avèrent rapidement un frein à l’évolution. En 1916, il est donc décidé d’acquérir à Massy un terrain d’une superficie de 30.000 m2, sur lequel est installée une usine fabriquant pour l’armée, et d’y construire les premiers bâtiments destinés à la fabrication de substances chimiques à vocation thérapeutique. Nombre de produits provenant des ateliers de la rue des Fossés Saint Jacques et des usines sont alors progressivement transférés à Massy, qui devient ainsi, dès 1917, le centre de production de la société. Parallèlement le développement de sérums anti-infectieux, à partir du sang de chevaux élevés et traités dans les écuries installées dans l’usine, est privilégié".


Source : Archives historiques SANOFI-AVENTIS, 2005.

Infusionsbehälter
Infusionsbehälter

Anesthésie


Perfusion ouverte

offeneinfusion

 Infusionsbehälter n. ESMARCH

 

 

Routinemäßig kamen i.v. Kochsalzinfusionen Ende des 19. Jahrhunderts zum Einsatz im Gefolge der Arbeiten des Leipziger Chirurgen Albert Sigmund LANDERER (1854-1904), der 1886 nachwies, dass 0,6-0,7%ige Kochsalzlösung selbst in grossen Mengen anstandslos vertragen wurde.

 

Es ist eine traurige Tatsache, dass die seit der Mitte der 20er Jahre industriell gefertigten Infusionslösungen (wie Stereofundin, Tutofusin, Normosal) in den Kliniken NICHT benutzt wurden. Bis in die 50er Jahre des 20. Jh. stellten die Krankenhausapotheken - aus Kostengründen - die Infusionslösungen selber her, diese wurden dann mit offenen Irrigatorbehältern infundiert. Dabei blieben Jahrzehnte offene Systeme im Gebrauch, bei denen immer wieder "nachgegossen" werden konnte. Bekannter wurde LANDERER als er vorschlug, die Tuberkulose mit Zimmtsäure zu behandeln.

 

Vorgestellt werden 2 nach oben offene Behälter n. ESMARCH aus dem Fundus der Elisabeth-Klinik, wo sie bis in die 50er Jahre benutzt wurden, um Kochsalzlösungen eigener Fabrikation zu infundieren.  

 

Friedrich Wilhelm von ESMARCH (1823-1908) studierte in Kiel und Göttingen und wurde 1857 Professor der Chirurgie in Kiel. Mehrfach diente er als Chirurg in der Armee:

- Dänemarkkrieg (1848)
- Österreichkrieg (1866)
- Frankreichkrieg (1870/71)

Dies erklärt seinen besonderen Einsatz für die notfallmässige Versorgung.

 

 

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Perfusion ouverte, trousse

Glaskanuele

Glaskanüle,  Mini-infusion

 


Au début du 19ème siècle Carl Ferdinand v. GRAEFE (1787-1840) proposa des canules en verre pour effectuer des transfusions. Nous retrouvons ces canules à la fin du 19ème siècle quand il s'agissait de faire les premières perfusions (audelà de 20 ml on ne parle plus d'injection mais de perfusion).

 

Pour mettre en place une pareille aiguille, il fallait mettre à nu une veine, l'inciser, introduire la canule et la fixer au moyen de trois fils de soie - une vraie entreprise chirurgicale qu'on ne peut comprendre que sur le fond de l'indication majeure - les épidémies de choléra de 1866, 1884 et 1892, quand l'apport en eau salée était pour aisi dire le seul médicament efficace pour sauver ces patients déhydratés. 

 

Nous exposons une boite laquée noire  (12.5 x 9.0 cm) contenant in mini-irrigateur en verre soufflé (hauteur 8.0 cm, diamètre 2.7 cm), sur lequel s'emboite un tube en cautchouc rouge muni à son extrémité d'une aiguille en verre. Cette aiguille est obtue!


 

 

Lit.: Alexander Sudahl, Das Rote Kreuz im Königreich Württemberg. Inauguraldissertation zur Erlangung des medizinischen Doktorgrades der Medizinischen Fakultät Heidelberg der Ruprecht-Karls-Universität, 2001.

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Perfusion, chambre compte-gouttes

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Chambre compte-gouttes de MARTIN

 

 

En 1911 le gynécologue August MARTIN (1847-1933) de Greifswald, inventeur du redoutable geste de "WIGAND-MARTIN-WINCKEL" pour les accouchements en siège et fils du gynécologue Edmund Arn. MARTIN (1809-1875), inventa cette chambre compte-gouttes.

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Perfusion, collier de serrage

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Collier de serrage, vers 1940 

 

Alors que de nos jours, pour régler le débit d'une perfusion, on agit sur une "molette de réglage", qui ouvre plus ou moins le débit (à moins qu'un robot ne s'en occupe), la vitesse d'écoulement des perfusions se réglait pendant des décennies au moyen d'un collier de serrage qu'on avait emprunté aux plombiers.

 

 

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Perfusion, eau de mer 

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 Plasma de QUINTON 

 

 

En 1896 René QUINTON (1867-1925) démontra la similitude du plasma auquel on avait retiré la componente protéinique avec l'eau de mer istonique et réussit à faire survivre une cellule humaine dans l'eau de mer.  En 1904 il publia  "L'Eau de mer, milieu organique; constance du milieu marin originel, comme milieu vital des cellules, à travers la série animale", où il montra que notre "miieu interne" n'est autre que l'océan primitif - d'où sa propositin de réhydrer avec des perfusions d'eau de mer.

 

En 1907 le "Plasma de QUINTON" fit son apparition sur le marché des médicaments pour déboucher sur des indications assez douteuses: diarrhées des enfants, rinçage du colon, cancers. L'eau de l'avis de QUINTON était bien plus que nos "eaux isotoniques" - elle était vivante. L'eau servant à la fabrication du "Plasma de QUINTON" était prélevée à des endroits tout à fait choisis, aux tourbillons de la marée, où règnent des conditions particulières du point de vue électrique et biologique. 

"René Quinton détermina certaines zones spéciales pour prélever une eau pure et "vivante", destinée à préparer son "Plasma de Quinton". Ces zones sont appelées techniquement "Vortex" et présentent des courants tourbillonnaires, une température constante, une composition minérale peu variable, ce qui permet la reproduction du phyto et du zooplancton. Recueillie par 30 mètres de profondeur et à 10 mètres du fond de l’océan, analysée et filtrée sur place, l’eau est transportée aux laboratoires Quinton sous température contrôlée et conservée à 4º/6º C en chambre spéciale, au maximum pendant 45 jours. Au laboratoire, l'eau est à nouveau microfiltrée à froid et conditionnée dans des ampoules stériles de 10 ml ; on obtient ainsi une eau de mer naturelle hypertonique (30 g/l), d’environ 30 grammes de sels totaux par litre, commercialisée sous le nom de Quinton®Hypertonic Buvable. Pour ramener la concentration marine à l’isotonie sanguine de 9 g/l, l’eau de mer est diluée au laboratoire avec de l’eau minérale naturelle non chauffée (Aqua Fontana) car Quinton avait mis en évidence que l’eau distillée (stérilisée par chauffage) faisait perdre beaucoup de ses propriétés à l'eau de mer. On obtient ainsi une eau dont la salinité est de 9 g/l de sels totaux; elle est commercialisée sous le nom de Quinton®Isotonic Buvable (appelé à l'origine "Plasma de Quinton")".

www.quinton.ch/prelevement.htm

www.graal-france.net/index.php?printpreview=true&page=2331

 

Des milliers de gens furent sauvés gràce à ce liquide, ce qui n'empêcha pas son déclin: Après la deuxième guerre mondiale il disparut de nos pharmacies pour laisser la place aux produits de synthèse. L'ampoule d' "Eau de Mer isotonique stérilisée (Plasma de Quinton)" présentée a été fabriquée par les "Laboratoires A. FANDRE" de Nancy (carton 25 cm, longueur de l'ampulle 18.5 cm). La queue de cochon servait à accrocher le flacon. 

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Perfusion, eau salée (1)

Kochsalz 1
Kochsalz 2
Kochsalz 3
Kochsalz 4
 

 

"Soluté médicamenteux
Soluté injectable isotonique apyrogène
de Chlorure de Sodium
à 9 grammes pour mille ml
Autorisation Ministérielle D 218"

 

 

Fabricant: Fa. SEROCOD / Choisy.

 

C'est la première fois que nous tombons sur la notion "apyrogène"

 

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Perfusion, eau salée  (2)

Kochsalz (2)
Kochsalz (2)
 

- Le 27 mai 1881, le chirurgien Albert Sigmund LANDERER (1854-1904) a d'abord injecté une solution saline à un être humain. L'injection intraveineuse en clinique a été couronnée de succès dans le traitement postopératoire à l'aide d'une seringue PRAVAZ. LANDERER a recommandé une technique dans laquelle la veine n'avait pas été exposée auparavant par venae-sectio, mais était parsemée après une stase directement sur la peau intacte - comme le médecin le fait encore aujourd'hui ...


- le 10 octobre 1881, le même LANDERER a eu l'occasion de faire une perfusion de solution saline alcaline à un patient souffrant d'anémie aiguë - la première perfusion saline à l'homme! LANDERER venait de Tübingen. De 1879 à 1883, il fut assistant de Carl THIERSCH (1822-1895) à l'hôpital universitaire de Leipzig.



En 1912, le propriétaire de la pharmacie Hirsch à Francfort, dr. Eduard FRESENIUS (1874-1946), son laboratoire de pharmacie destiné à une société pharmaceutique, qui en 1933 se sépara de la pharmacie (les nazis ne toléraient pas la société mixte / pharmacie) et fut transféré à Bad Homburg. Il fonda la première "société homéopathique" à Francfort ... Lorsque le fondateur de la société mourut, en 1946, la pharmacie et l'usine, la "Chem. Pharm. Industrie Dr. Fresenius KG", furent achetées par sa propriétaire générale, la pharmacienne Else FERNAU (1925). 1988). Cette jeune femme vivait en tant que "fille adoptive" dans la maison Fresenius depuis la mort de son père en 1928, était entrée à la pharmacie Fresenius en 1944 en tant qu'interne et avait étudié la pharmacie aux dépens d'Eduard FRESENIUS, dont le mariage n'avait pas eu d'enfants.
Après la fin de la guerre, la société était dans le rouge et était endettée. Sur les 400 employés d'origine, 30 ont été laissés. Initialement, des "produits de tous les jours" tels que la pommade nasale "Bormelin" et le sirop pour la toux "Terpinol" ont été produits.


En 1951, lorsque FERNAU a pris la direction de l'entreprise, spécialisée dans les solutions d'injection, son mari, l'avocat Hans Gottfried Noël Kröner (1909-2006), qu'elle a épousé dans les années 60, a été le principal initiateur de la réorientation de l'opération en 1955.
Le nombre croissant d'accidents de la route graves et le nombre croissant d'opérations dans les hôpitaux, les nouvelles procédures d'anesthésie dans lesquelles un accès veineux était souhaité, toutes ces innovations en médecine promettaient un bon retour… La facture fonctionnait, la société pourrait s'étendre: à partir de 1974 à St. Wendel en Sarre, à partir de 1979 à Schweinfurt en Basse-Franconie, à partir de 1997 à Friedberg en Hesse!.

 



Le flacon de 250 ml présenté provient du fond de la pharmacie H (aus) -K (nipp) de Duisburg et était probablement destiné à une perfusion sous-cutanée dans les années 60 ...

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Perfusion, glucose

Glukoselösung
Glukoselösung
 

 

"Le tube Lavoisier pour injections massives de sérum est le seul qui, par sa présentation en ampoules scellées et son aiguille inoxydable, offre toute garantie d'Asepsie et de Sécurité au médecin.
Prix au Public: 23 francs".



"Plonger l'ampoule dans l'eau tiède vers 40° à 45° pendant le temps nécessaire pour tiédir le sérum. Couper la partie inférieure avec la lime que contient chaque boîte, y adapter le tube Lavoisier fermé par une pince, puis couper l'extrémité supérieure et y fixer le bout de caoutchouc garni d'ouate stérilisée pour empêcher l'air de souiller le liquide, suspendre l'ampoule par son anneau et faire l'injection".

 

Le "Tube Lavoisier" porte le nom du chimiste Antoine Laurent de LAVOISIER (1743-1794), qui finissait ses jours sous la guillotine du fait qu'il n'était pas que homme de science, mais "fermier général" du roi, c.à.d, encaisseur d'impôts. En fait sous ce pseudonyme "Lavoisier" se cache une entreprise française familiale créée à Paris en 1888 par Emile Chaix auquel se joignit en 1896 un certain Léon Cazin originaire de Blois.

"Ensemble, ils exploitent les premiers liquides organiques injectables préparés selon la méthode de Brown Sequard. En 1907, Association avec Henri Hugon qui acquiert en 1932 le Laboratoire Du Marais à Paris qui va exploiter sous le nom de marque "Lavoisier" des ampoules injectables de petit volume et fabriquer les premiers sérums artificiels (sérum de Hayem) isotoniques et hypertoniques en ampoules massives à "crochets" (Historique des  Laboratoires Chaix et Du Marais  (CDM Lavoisier), dans: Source : site Internet de CDM Lavoisier https://www.lavoisier.com/page.php?lg=fr&rub=08).

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Pince tire-langue

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Pince de MATHIEU 

 

   Pendant l'anesthésie générale la langue tombe vers l'arrière et bloque de ce fait les voies aériennes. Si l'anesthésiste veut renoncer à l'intubation il est donc obligé de retenir la langue, en se servant, pour ce faire, d'une pince adaptée (Modèle de CHAMPONNIERE, MIKULICZ ou BERGER avec griffes; ESMARCH, CUSCO, HOUZE, ASH, COLLIN ou KLAUSNER lisses).

 

    Nous présentons une pince lisse, sans dents, qui porte le nom du fabricant Louis MATHIEU, auquel nous devons e.a. un adénotome et un spéculum.

 

"MATHIEU Louis-Joseph (1817-1879): XIXe - Belge (né à Belgrade, un quartier de Namur). Ouvrit sa propre maison en 1847, 7 rue Poitevin, puis rue de l’Ecole de médecine, puis 28 rue de l’Ancienne- Comédie, Paris, en 1862. En 1871, était au 16 Carrefour de l’Odéon, puis au 113 boulevard Saint- Germain. Recruta Dieudonné SIMAL, qui ouvrit bientôt sa propre maison. Mathieu eut deux fils qui lui succédèrent après sa mort" (Clystère, novembre 2015) - la firme prenant alors le nom de "Instruments de Chirurgie Maison L. Mathieu. R. & H. Mathieu Fils Ses. 113 Bvard. St. Germain Paris".

 

Bibliographie:

Maison Mathieu, fabrique d'instruments de chirurgie. Catalogue de vente. Arsenal chirurgical: orthopédie, prothèse. Mathieu éd., 15e édition ( 1906 ), in-8 pl. toile verte, de XVIII ( index) - 484 pp.

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Plasma et diluant

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Nous présentons une boîte en tôle provenant de la deuxième guerre mondiale, dans laquelle un fermier, pendant de longues années, ramassait ses clous roullées. Ce n'est qu'en y regardant de plus près qu'un reconnait le caractère médical. En effet, on peut lire sur la boîte:

 

"600 cc
DISTILLED WATER
Pyrogenfree, Distilled, and Sterilized to which has been added 0.1 percent citric acid. Contains also sterile equipment to be used with the needles contained in the plasma can, for administering restored plasma.
See instructions for use and diagrams on plasma can.
ELI LILLY AND COMPANY
Indianapolis U.S.A."

 

La boîte faisait partie de l'équipement médical de l'Armée américaine en 1944/45. Elle contenait initialement un flacon rempli d'eau stérile et du matériel, qui, ensemble avec un deuxième récipient, non conservé, contenant du plasma sec, servait à restituer du plasma de transfusion:


"The package contained a waterproof fiberboard box, a rubber-stoppered bottle of dried plasma, evacuated to 28 inches of vacuum, with the sterile, pyrogen-free equipment to administer it, contained in a sealed tin can evacuated to 26 inches of vacuum and a rubber-stopped bottle of distilled water, with the equipment necessary to combine it with the plasma, contained in a tin can. After some changes in the initial specifications, this package, which was first produced by commercial laboratories in 1941, was used with satisfaction throughout the war. The first packages which were put up contained 250 cc. of dried plasma, together with the appropriate amount of diluent fluid. Late in 1943, the amount of plasma in each package was increased to 500 cc."

Source: history.amedd.army.mil/booksdocs/wwii/actvsurgconvoli/CH06.htm.

 

history.amedd.army.mil/booksdocs/wwii/blood/ch07fig42.jpg

Anesthésie


Réanimation

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Au début du 20ème siècle un producteur de chocolat participa à la vulgarisation des procédés de base en matière de réanimation. 

 

Nous présentons une petite carte de 8x5 cm - recto (en haut), verso (en bas), extraite de la série "La médecine" du fabricant Carpentier, avec une scène de réanimation improvisée "Respiration artificielle". Le patient est couché sur le dos, en hyperflexion, le médecin (?) entreprenant une sorte de battements d'ailes avec les bras de l'asphyxié.

 

CARPENTIER faisait développer ses grands panneaux-réclame par Henri GERBAULT (1863-1930). Nous ignorons le nom de l'artiste responsable des petits formats.