Pharmazie


Mörser (1), Stein

Basaltstein 16.-17. Jh.?

 

 

   Der Mörser ist die Weiterentwicklung des steinzeitlichen Reibsteines (Tell Afar/nördl. Irak). Die Verwendung des Mörsers zur Befreiung der Getreidekörner von Spelzen ist aus Gebieten Nordeuropas bekannt.


      Der Steinmörser wurde das typische Arbeitsgeschirr des frühen Apothekers - im alten Rom nannte man den Apotheker bzw. seinen Gehilfen den "Pharmacotriba" - den Drogenzerreiber. Der Name blieb im Mittelalter üblich. [das lateinische bzw. althochdeutsche Radikal "triba" für zerreiben findet man im luxemburgischen Dialekt wieder in dem Wort "èppës tripsen", d.h. etwas zerquetschen, zerreiben].

       

Die Härte des Gesteines war Voraussetzung für einen sauberen Zerkleinerungsprozess. Beliebt waren daher Mörser und Stößel aus Basalt. Möglicherweise spielte bei der Auswahl des Materials auch mal der Wunsch mit, von dem Mörser gehe eine Kraft auf das Gestossene über. Die Homöopathen glauben noch heute an eine "wesentliche" Beziehung zwischen der Droge und der Art ihrer Zubereitung.

 

Um eine chemische Veränderung des zu bearbeitenden Materials zu verhindern, verfertigte man Mörser bevorzugt aus inertem Material: Messing, Serpentin oder Porzellan. Zur chemischen Analyse wurden zu Beginn des 20. Jh. auch Achatmörser verwandt.

 

Exponat

Mörser aus der Renaissancezeit. 
Höhe 149 mm
Durchmesser 210 mm

Alte Steinmörser zeigen oft Griffansätze am oberen Rand. Unser Exermplar hat 2 Griffe und einen Ausguss. Ein ähnlicher Mörser wurde 1861 in Venedig verewigt: "Tout près de la tour de l'horloge, en vous engageant dans les merceries au niveau du sotoportego del cappello, si vous levez la tête, vous apercevez cette vieille femme prête à jeter un mortier sur la tête des passants. Heureusement, elle est figée là dans cette représentation qui date de 1861 et pour de nombreuses années. Mais elle n'a pas toujours été inoffensive. Le haut-relief commémore un événement daté du 15 juin 1310. Un complot ourdi par plusieurs familles vénitiennes (les Tiepolo, les Querini, entre autres) et dirigé par Bajamonte Tiepolo devait renverser le Doge Pietro Gradenigo. Mais ce complot échoua et les insurgés, après s'être battus place Saint-Marc avec les milices du Doge, durent s'enfuir vers le Rialto en passant par les merceries. La vieille femme dont vous voyez le portrait sculpté avait observé la scène et elle décida d'intervenir en laissant tomber du haut de son balcon un mortier qui frappa Bajamonte Tiepolo et le tua net. Le Doge récompensa la vieille femme en lui accordant deux privilèges: elle pouvait accrocher à son balcon, tous les 15 juin et lors de fêtes diverses, la bannière de Saint-Marc; son loyer fut fixé à titre définitif pour elle-même et tous ses descendants".

 

Nota

Die erste Apotheke Österreichs, nach den Richtlinien der Constitutiones, wurde 1303 in Innsbruck gegründet.